Métropole - Le Neuilly grenoblois (Corenc - Meylan - La Tronche)
Vue aérienne depuis Grenoble. Au 1er plan La Tronche . Au fond à gauche Corenc et au fond à droite Meylan. La rivière est l'Isère. A gauche , la 1ère montagne est le Mont Rachais ,puis le St Eynard . Entre les 2, le col de Vence qui permet de rejoindre le coeur de la Chartreuse
Autre vue depuis la vallée ( Rive gauche de l'Isère: StMartin d'Hères ou Grenoble - Rive droite : La Tronche ou Meylan). Au fond en hauteur , le village de Corenc et Le massif de la Chartreuse au fond
Le Neuilly grenoblois
Corenc, Meylan , La Tronche c'est un petit ensemble de communes collées les unes aux autres situées à la périphérie EST de Grenoble en direction de Chambéry entre la rive droite de l'isère et le massif de la chartreuse.
Elles pourrait être facilement regroupées au sein d'une même structure administrative tant les populations qui les composent sont socialement proches.
Sans atteindre les prix stratosphériques de Paris ou de certaines stations de ski huppées et contrairement à la ceinture rouge grenobloise et au centre de Grenoble , on a su ici garder un immobilier à taille humaine sans barre ni tours (en dehors de l'hôpital et de quelques tours dans Meylan) dans un écrin de verdure relativement préservé et aéré sur le versant ensoleillé le mieux orienté du massif de la Chartreuse et à l'abri des vents.
Meylan
La commune s'est créé en rassemblant 2 villages situés aux hauts de Meylan et de 2 villages au bas de Meylan. Au début du XXème siècle, Meylan est un village d'exploitations agricole laitières, fruitières et maraîchères dont la population stagne et est victime de l'exode rural .Il faut attendre 1946 pour que le nombre d'habitants dépassent celui de 1841 (source Wikipédia).
A partir de 1930 de petits lotissements de villas sont construits dans la douzaine de hameaux composant cette commune mais c'est réellement à partir des années 60 que le village se transforme en ville.
A partir de Novembre 1971, une nouvelle étape est franchie, la ZIRST, zone pour l'innovation et les réalisations scientifiques et technologiques , une sorte de mini-silicon Valley appelé aujourd'hui INOVALLEE est créée. En quelques années, elle se peuple de nouvelles entreprises dont certaines orientées dans le domaine informatique. En 1979, la branche téléphonie des PTT, devenue Orange installe un gros centre de recherche ( le CNET) au sein de cette zone industrielle.
Dominé par une bourgeoisie pavillonnaire essentiellement composé de cadres et de ménages socialement à l'aise, après avoir oscillé entre Gauche et Droite dans les années 70, Meylan est devenu au fil des ans un fief de la droite modérée.
Meylan en 1809 - Depuis, la commune a perdu la partie sur la rive gauche de l'Isère au bénéfice de St Martin d'Hères et de Murianette
Meylan - avenue de Verdun qui sépare la zone purement pavillionnaire de la zone plus orientée services et industrie. Ce n'est plus tout à fait le cas aujourd'hui car de nombreux immeubles se construisent à la limite d4innovallée
Meylan les Béalières - un quartier moderne assez bien réalisé à dimension humaine avec de la verdure
Meylan le CNET ( centre national d'étude des Télécom) créé en 1977. Un des vaisseaux amirals d'Innovallée . Aujourd'hui un centre d'étude et de recherche d'Orange
La Tronche
C'etait un beau village couvert de vignes le long des coteaux du Mont Rachais. Dès le milieu du XIXème siècle, les maisons se multiplient le long de la route depuis Grenoble (quartier Saint-Laurent) en direction de Chambéry. A coté du village orginel (St Ferjus), 2 nouveaux quartiers sont créés dans La banlieue la plus anciennement urbanisée de Grenoble :
- La petit Tronche : un quartier populaire qui suit la route en direction de Chambéry
- un quartier plus huppé, la grande Tronche avec ses villas bourgeoises installées sur les contreforts du Mont Rachais, là où est présente une exposition plein Sud et non ventée.
L'installation de l'hôpital de Grenoble au début du XXème siècle dans le secteur des Sablons va occuper une bonne partie du territoire et amener une grosse activité de service dans cette commune sans industrie. Au fil des ans, son statut de commune résidentielle se confirme. Des populations socialement élevées(patrons, cades et certains fonctionnaires) s'installent de plus en plus (30% en 1921, 48% en 1946) tandis que le monde ouvrier régresse (25% en 1921 et 20% en 1946) etque le monde paysan disparait
Partie ancienne de l'hôpital. Construite début XXème siècle.en remplacement de l'hôpital installé au bord de l'Isère dans le centre historique de Grenoble
Corenc
Un des fiefs de la bourgeoisie traditionnelle grenobloise. Ici les bobos (chez eux on n'aime pas faire « bourgeois ») et les classes populaires « petits blancs » ou immigrés ( revenus trop faible et HLM quasi inexistant) n'ont pas trop leur place.
Corenc est la commune où le revenu moyen par habitant est le plus élevé de l'agglomération. Les belles villas ont succédé aux grands domaines du XIXème siècle. Aucune industrie ne s'est implantée et les équipements sociaux sont réduits à leur plus simple expression (il n' y a pas besoin car pas de pauvres). Orientée plein Sud et protégée du vent par le massif de la Chartreuse, la commune est la plus agréable de la banlieue pour ceux qui en ont les moyens (ou qui se les donnent ).
La commune se maintient dans une croissance démographique modérée par une politique d'accueil sélective due à un ticket d'entrée relativement onéreux dans l'immobilier. Elle est depuis toujours un fief de la droite modérée.
Election présidentielle 2017
Comparaison avec St Martin d-Hères ,ville communiste voisine
Corenc - Collège et lycée privé catholique le Rondeau Bois Fleury ( Vue d'en haut). A l'arrière plan , la vallée du Grésivaudan et le massif de Belledonne
Route entre La Tronche et Corenc en direction du massif de la Chartreuse ( en arrière plan : le St Eynard)