Aéroport de Grenoble St-Geoir
La création d' une plate-forme d’opérations aériennes près de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs de 118 ha fut prise par le ministre de l’Air par les décrets-lois du 30 octobre 1935 .Cependant, l’occupation du terrain n'intervint sur arrêté préfectoral qu'en février 1939 "de manière à éviter que les agriculteurs locaux n’effectuent des labours ou semailles nouveaux".
Entre 1940 et 1942, une liaison postale aérienne quotidienne est assurée entre Vichy et Nice, avec escale sur le terrain de Saint Etienne de Saint Geoirs. Avec l’envahissement de la zone libre par l’armée allemande, le terrain d’aviation est mis en sommeil afin d’empêcher tout trafic. Ce n'est qu'en 1946 que l'aérodrome reprend véritablement du service sa gestion étant confiée à la Direction des Transports Aériens. En 1951, l’aérodrome est ouvert à la circulation aérienne publique comme terrain d’aviation contrôlé et gardé.
Reconnu comme étant seul capable d’accueillir l’activité commerciale après la fermeture de l'aéroport de Grenoble-Eybens et bien que situé à plus de 40 km de Grenoble, l’aérodrome de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs voit son heure arriver lorsque Grenoble est choisie pour être le siège des Jeux Olympiques d’hiver de 1968. Il est alors renommé Grenoble - Saint-Geoirs puis Grenoble Alpes Isère pour mieux assurer sa promotion.
une piste de 2 050 mètres de long et de 45 mètres de large qui est construite en matériaux enrobés, et qui a été portée à 3050 mètres en 1974.
356 000 passagers en 2018 (le pic a été atteint en 2008 avec 470 000 passagers et le plus bas en 2015 avec 296 000 passagers)
34ème rang national
45% de la dessert est effectué par des compagnies à bas coût.
Trafic national négligeable (0,5% du total) alors qu'il représentait 85% du trafic en 1997
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